Come back
Mais comment donc ? N'avais-je pas dans mon précédent post expliqué doctement les raisons qui me poussaient à arrêter ces chroniques ? N'avais-je pas développé toutes sortes d'explications parfaitement rationnelles pour agir ainsi ?
Mais voilà, vous me manquez ! Prenant exemple sur ces stars music-hall qui n'en finissent pas de faire leurs adieux, je me suis dit que vous me pardonneriez sans doute de revenir sur mes fermes résolutions de la fin du mois d'août. Me trompé-je ?
Alors je me suis fait la réflexion que si l'écriture de ces pages se justifiait aisément lorsque j'étais encore aux Etats-Unis, car j'avais à coeur de vous faire mieux connaître ce merveilleux pays, elle se justifiait encore, car la France n'est pas moins étrange que l'Amérique. Et aussi, soyons honnête, j'ai bien besoin d'une fenêtre ouverte sur le monde pour échapper à la routine envahissante et décervelante du quotidien d'un avocat parisien.
J'ai aussi été frappé de constater que vous êtes encore nombreux à consulter ces pages tous les jours : entre 150 et 300, pour une moyenne mensuelle de 7500 connections ces trois derniers mois. Je pensais qu'en arrêtant d'actualiser le blog, la fréquentation fléchirait rapidement, et envisageait initialement de fermer le site à la fin du mois de septembre. Face à vos visites encore nombreuses, j'ai repoussé cette mesure en octobre dernier. Et là, maintenant, arrivé fin novembre, je me résous avec joie à reprendre les émissions.
Alors, pour sûr, ces "Chroniques indianapoliennes" seront un peu différentes. Je ne suis plus expatrié et je ne pourrai plus vous faire partager mes surprises face à un certain exotisme américain. Je compte néanmoins maintenir le nom du blog, en clin d'oeil à ses origines, et me contenterai d'en modifier le sous-titre, abandonnant le " Français au coeur du Middle West" plus vraiment d'actualité pour "Un Persan de retour chez lui", allusion au procédé utilisé par Montesquieu dans ses "Lettres persanes" pour envisager la société française de son époque.
Merci de votre fidélité, et en avant pour la seconde vie des "Chroniques indianapoliennes" !